Chez ViaXoft, nous avons pas mal de rituels qui animent la vie de l’entreprise. Parmi ces rituels, il en existe un majeur : le Fight Bug.
Ce nom trouve ses origines dans le célèbre film Fight Club. Le Fight Bug, c’est une journée pendant laquelle tout le monde retrousse ses manches et met les mains dans le cambouis pour corriger un maximum de (petits) bugs. La journée du Fight Bug a lieu tous les mois et, pendant cette journée, des membres de tous les services (développeurs évidemment mais aussi les membres du service client, les chargés de projets, les comptables…) travaillent main dans la main pour améliorer nos applications en détruisant les petits bugs qui viennent nous embêter.
Notre motto, c’est de venir au travail avec le sourire et le Fight Bug est une bonne occasion de concrétiser cette idée. Mais pour qu’un Fight Bug se passe bien, il est nécessaire de suivre quelques petites règles. Lire cet article, c’est un peu comme vivre le Fight Bug en immersion totale. Nous allons vous donner les 8 règles qui régissent cette journée un peu spéciale, comme si vous y étiez.
Règle #1 : il est important de prendre du fun au Fight Bug
Le concept du Fight Bug est simple : dégommer le plus de bugs possible en une journée, dans une ambiance festive et collaborative, pour améliorer en permanence la qualité du logiciel.
Nous avons récupéré cette idée lors d’une conférence Agile France et nous l’avons adaptée à notre sauce.
Règle #2 : il est important de prendre du fun au Fight Bug
En général, l’équipe qui organise le Fight Bug choisit un thème pour la journée (par exemple : le cinéma). Elle décore l’open space selon la thématique et les collaborateurs sont invités à se déguiser selon cette thématique.
La journée commence par un petit déjeuner avec des viennoiseries, des madeleines ou des biscuits faits maison, des bonbons et une animation pour s’échauffer : un blind test, des mimes, une chorégraphie qui peut varier selon le thème choisi.
Puis on rentre dans le concret, au son d’une playlist groovy et collaborative : chacun peut ajouter les morceaux de son choix afin d’étoffer la playlist au fil du temps. Les bonbons permettent de refaire le plein d’énergie tout au long de la journée. A la pause déjeuner, un traiteur s’occupe de nous mener de bons plats sur des plateaux afin que tout le monde puisse se servir et partager un repas simple mais gourmand. C’est un moment convivial qui rassemble tout le monde dans la bonne humeur.
Règle #3 : jusqu’à deux personnes par bug
Pour les arrivés les plus récents, binômer permet de participer à l’effort collectif et de monter en compétence. Pour les bugs les plus bizarres, il est plus facile de se mettre à deux pour reproduire un comportement improbable en mode monkey test.
Règle #4 : on reproduit, on corrige et on teste jusqu’à la mort complète du bug
En amont, les Product Owners ont sélectionné une liste de bugs suffisamment petits pour pouvoir être corrigés pendant le Fight Bug de façon à garder un rythme dynamique tout le long de la journée.
Il arrive que certains bugs n’aient pas pu être qualifiés avant le Fight Bug. Dans ce cas, il y a une petite procédure à suivre :
– La première étape est de reproduire le bug.
– Ensuite les développeurs corrigent le bug.
– Enfin, un collaborateur teste que la correction apportée résout bien le bug.
Règle #5 : tout le monde peut participer au Fight Bug
Seuls les développeurs peuvent corriger les bugs, mais tout le monde dans l’entreprise peut reproduire un bug ou tester une correction. C’est pourquoi le Fight Bug est un événement d’entreprise auquel tous les collaborateurs sont invités.
Règle #6 : quatre déploiements par Fight Bug
Pour tester les corrections au plus tôt tout en assurant une stabilité pendant les tests, le logiciel est déployé en intégration quatre fois par jour. Cela rythme la journée et permet de se focaliser sur des objectifs courts, un peu comme avec Pomodoro.
Règle #7 : chaque Fight Bug est une occasion d’améliorer le suivant
La journée se termine par une rétrospective, qui permet d’améliorer continuellement le Fight Bug. On identifie ce qu’on veut pérenniser et on propose des expérimentations pour le prochain Fight Bug.
Règle #8 : on attend avec impatience le prochain Fight Bug
Le Fight Bug, c’est à peu près tous les deux mois. On prend des photos pour en garder des souvenirs et patienter jusqu’au prochain. C’est une fête dans l’entreprise et nous sommes toujours impatients de la prochaine édition.